Ici s’empilent les verres
Se remplissent les yeux
On rassemble les chimères
Pour inventer des feux
On lance tout dans les airs
On enterre des vœux
Entre la tête et la terre
Ne se jouent que des jeux
On ne m’avait pas dit qu’en arrivant ici
Je n’aurais pas l’impression d’arriver
On ne m’avait pas dit qu’une fois arrivée ici
Je n’aurais plus nulle part où m’en aller
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous
Suis-je la seule à voir
Que se vident les lieux
Et qu’à force de se croire
On est sans loi ni Dieu
Comment fait-on pour savoir
Où nous guident les cieux
Les plafonds sont des miroirs
Qui avalent le bleu
On ne m’avait pas dit qu’en arrivant ici
Je n’aurais pas l’impression d’arriver
On ne m’avait pas dit qu’une fois arrivée ici
Je n’aurais plus nulle part où m’en aller
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous
La main qui grandit est la même que celle qui se noue
La main qui guérit est la même que celle qui se joue
La main qui se tend et au bout de laquelle
Il n’y aura plus rien du tout
La main qui grandit est la même que celle qui se noue
La main qui guérit est la même que celle qui se joue
La main qui se tend et au bout de laquelle
Il n’y aura plus rien du tout
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous
Que restera-t-il de nous après nous