Il y a plus loin que les battures
À la coupure franche du sable et de l’eau
Au plus brûlant de la blessure
Au ventre secret des mers et des ruisseaux
Un abri doux comme l’azur
Un manteau, une armure comme une autre peau
Ton cœur gonflé, belle voilure
Offerte au vent et libre comme un drapeau
Je t’aime, rien n’est plus sûr
Ta vie sur mes épaules
Et même aux points de rupture
Je saurai lier nos deux pôles
Au-delà de nos déchirures
Des égratignures entre la chair et les os
Un grand désir, une brûlure
Et des saisons à faire voyager les oiseaux
Je me raccroche à nos ramures
Puisse le temps ne jamais nous porter trop haut
Trop loin de nos mots, nos murmures
Si la fin du monde est derrière le hublot
Nos dos comme des mâtures
Nos corps comme des bateaux
Nous sommes forces de la nature
Nous irons où il fait beau
Nos dos comme des mâtures
Nos corps comme des bateaux
Nous sommes forces de la nature
Nous irons où il fait beau
Je t’aime, rien n’est plus sûr
Ta vie sur mes épaules
Et même aux points de rupture
Je saurai lier nos deux pôles